«Le paysage est celui du nord de l'île: de la rive on voit toute l'étendue du lac de Bienne, vers cette ville et les montagnes du Jura. C'est la nuit, pleine lune, d'où l'effet de nuages et de vagues poussés par le vent du nord. Les roseaux sont courbés, et une vague se brise contre un môle. Le lac s'avanced jusqu'au premier plan à gauche. A dr, au premier plan la berge a été consolidée par un mur. Rousseau, en costume et bonnet d'arménien, y est assis de dos. Il s'appuie des deux mains sur sa canne plantée en contrebas. Son chien [Sultan] lui tient compagnie. Derrière de grands arbres.
Le tableau, sans marges, est collé sur une feuille où on l'a encadré de quatre traits carrés à l'encre de Chine.» (FM)
La scène est inspirée par la 5e Promenade mais le mur a été construit par des forçats entre 1770 et 1774. (RK)
Paysage représentant le pavillon [de musique, allongé verticalement] au sommet de l'île et quelques arbres. Rousseau se promène en habit d'arménien. Il tient des plantes à la main. Dans le lointain, le lac de Bienne, le Jolimont, et les montagnes du Jura.
«Les deux illustrations sont disposées sur une page.
En haut: Chambre de Rousseau: on y voit de g. à dr. le poële de catelles sur lequel est posé un vase contenant un bouquet de fleurs, puis dans le plancher, la trappe; ensuite un bureau secrétaire sur lequel sont posés des livres, la porte de la chambre et, sur le mur, à dr. de la porte des grafitti, dont J R et G, Schmid (est-ce la signature du graveur ?). A l'extrême droite la fenêtre, devant laquelle se trouvent une table et deux chaises. Sur la table un grand livre ouvert, un encrier et une plume d'oie fichée dedans. Plafond de poutres apparentes.
En bas: Maison de l'île de St Pierre, vue côté cour. Les trois corps de la maison enferment la cour. Des tables sont disposées sous le grand arbre qui occupe le centre. Une foule endimanchée s'est installée, boit et parle. Au premier plan à dr., deux groupes partent en promenade le long d'un chemin.
Les deux images sont entourées d'un trait carré.» (FM)
«Planche tirée pour les "Tableaux de la Suisse" (Laborde, Paris, 1780).
On y voit la maison [dépourvue de ses volets à l'étage] qu'habita le philosophe. Devant la maison (à g.) sont entassés des pièces de bois et des fagots. Un garçonnet est assis sur un fagot, il porte un gâteau à sa bouche.
Au premier plan (à dr.) Rousseau est assis sur un banc de pierre. Il s'appuie au tronc d'un arbre. Il porte la robe d'arménien, mais est coiffé d'un tricorne. Il apparaît de dos. Deux gâteaux sont posés sur le banc à côté de lui. Il en tient un troisième de la main gauche, etle présente à quatre petits garçons qui s'apprêtent à courir.» (FM)
«Au premier plan, un champ, à droite, une allée de peupliers; elle mène à la maison [du Receveur] qui apparaît derrière le jardin et le verger. Au fond, le sommet de l'île.» (FM)
«La chambre [à l'Ile de Saint-Pierre] est vue depuis le mur du fond, face à la fenêtre. Tout à g., au premier plan, la trappe ouverte; puis, contre le mur de gauche, une chaise, un secrétaire, la porte d'entrée, un coffre, dans l'angle à g. de la fenêtre. A droite de celle-ci, une table et, au-dessus, contre le mur, un miroir ou un tableau. Contre le mur de droite, un lit; en avant de ce dernier, un secrétaire et deux chaises.» (FM)
«L'image représente un angle de la Cour de la Maison [du Receveur]. Au-dessus du toit le clocheton de la maison avec l'horloge. Tout à dr., le grand arbre qui se dresse au centre de la cour. Sous celui-ci, au premier plan, deux longues tables et des bancs avec trois personnages attablés devant leur repas.» (FM)
«[Sur l'Ile de Saint-Pierre, u]ne allée sous les arbres mène au pavillon. La porte au centre est ouverte; la fenêtre de g. est également ouverte, celle de dr. est fermée, les volets en sont ouverts.» (FM)
Ce pavillon de musique octogonal a été érigé en 1728.
«Au premier plan (à g.) et (à dr.), deux grands arbres forment cadre pour la maison du receveur. Un chemin y mène vers la gauche. On y voit Rousseau se dirigeant vers la gauche. Il s'appuie sur une canne. Il est en habit ' il porte son tricorne sous le bras [droit]. A l'arrière plan d'assez hautes montagnes.» (FM)
Fait partie de la série des habitations de J.J. Rousseau.
«La maison [du Receveur] est vue depuis le port [des bateliers au sud], au premier plan. Une barque y aborde. Deux femmes en costume bernois s'apprêtent à débarquer; l'une est aidée par un personnage en bras de chemise, qui lui montre, en même temps, la maison. A l'autre extrémité de la barque (à dr.) un homme maintient le bateau à l'aide d'une perche plantée dans l'eau. Dans un champ, à mi-chemin vers la maison, un personnage est assis dans l'herbe, un autre, debout, s'approche de lui.» (FM)
«Scène représentant, au premier plan, le port [méridional] avec une barque. Une femme [coiffée d'un chapeau de paille] la dirige d'une rame, un enfant se penche en tendant un chapeau vers le poisson qu'une autre femme [coiffée d'un béguin], debout, en train de ramener au bout de sa ligne. Un homme assis [coiffé d'un chapeau légèrement conique] retient l'enfant. Derrière la barque, un mur, sur lequel s'avance un chien. Des [marches] descendent au bateau,et des arbres bordent le lac. Entre les arbres apparaît la maison du receveur de l'île de St Pierre.» (FM)
L'image rappelle l'illustration de l'embarquement des lapins de l'ouvrage de Wagner. (RK)
Gravure aquarellée, encadrée, sous verre et sous un passe-partout.
«La scène représente l'Ile des Peupliers à Ermenonville avec le [premier] tombeau de Rousseau surmonté d'une urne funéraire. [La pierre tombale est brisée] et Rousseau en sort coiffé du bonnet arménien et vêtu d'une chemise blanche.
L'île [comme la rive] est peuplée de personnages (22, plus 5 dans l'eau). Un homme coiffé du bonnet phrygien -- à droite du tombeau -- et une femme -- à gauche -- élèvent une couronne de roses au-dessus de Rousseau. Un chérubin ailé (Cupidon), à genoux, l'accueille. C'est lui qui, armé d'un marteau et d'un ciseau a percé le tombeau.
Si l'on s'éloigne du tombeau vers la droite, on voit: un enfant qui, du haut d'un arbre, répand des roses sur Rousseau; un couple tient une guirlande de roses; un jeune homme, l'arc de Cupidon à la main, présente une chaîne brisée; un enfant s'avance sur des échasses; un autre grimpe à un arbre et sa mère le soutient; un autre assis à terre joue avec un chien; un autre saute à la corde; un autre enfin court en vain après une colombe qui s'envole.
En s'écartant du tombeau vers la gauche: deux hommes encadrent une jeune fille qui porte une corbeille de roses; deux enfants qui se battent; deux autres tirent derrière eux un tronc d'arbre qu'un troisième, nu dans l'eau, pousse; un quatrième, nu aussi, porte un bloc sur les épaules; une mère éplorée secourt son enfant qui perd pied dans l'eau; deux autres bambins se giclent; un dernier nage.
Au premier plan de g. à dr.: un groupe de cinq personnes est installé sur la rive du lac -- au centre, une femme assise qui donne le sein à l'enfant qu'elle tient sur ses genoux; un homme et une femme se penchent vers eux, tandis que s'avance un enfant; la femme montre du doigt la scène du tombeau, et s'apprête à coiffer le nourrisson d'un bonnet phrygien. Un deuxième groupe est debout: un homme présente de la main la scène précédente, la femme [...] désigne d'une main le tombeau et retient de l'autre une petite fille qui voudrait s'élancer vers une barque. Celle-ci occupe tout le premier plan à droite. Un homme y accueille un garçon et une fillette, tandis qu'un petit garçon accourt en portant un bonnet phrygien au bout d'un bâton. Dans la barque, on voit de g. à dr.: un garçon qui manie une gaffe, deux enfants qui tiennent une pique où flotte un drapeau portant l'inscription "Liberation / de / Lesclavage [sic]"; deux autres enfants sont assis dans le bateau; une femme s'appuie au mât et tient la main d'un garçonnet installé sur les genoux de sa mère; à l'extrême droite, un enfant montre l'île des Peupliers. Le mât est surmonté d'un bonnet phrygien; un drapeau y est attaché qui flotte dans le vent. Un garçon installé sur la vergue brandit un bonnet phrygien. Les voiles sont roulées.
Tous les hommes et quelques enfants portent le bonnet phrygien.» (FM).
«Pièce très intéressante où l'artiste a groupé dans une même composition les scènes les plus populaires évoquant les divers ouvrages de Rousseau. Symboles essentiels: allaitement, hommes primitifs, hommes civilisés, Julie sauvant son enfant (amour maternel), couronnement des jeunes filles, éducation, barque révolutionnaire». (FM).
«Cette pièce est on ne peut plus rare». (G1).
1794 est l'année du transfert du corps de Rousseau de l'Ile des Peupliers au Panthéon.
«Buste de J. J. Rousseau en plâtre, peint couleur bronze.
Rousseau, nu-tête, porte la perruque roulée ; le gilet est ouvert et laisse apparaître le col et le jabot. Le manteau est à col de fourrure (habit d'arménien).» (FM)
Buste en bronze de Rousseau. «Rousseau porte le bonnet et la robe d'arménien.
Le buste est fixé à une tige de métal plantée dans un socle de bois, [carré et s'évasant] peint en noir; [il] repose sur quatre boules de bois.» (FM).
«Rousseau est debout, il marche. Il porte son chapeau sous le bras droit. Il tient sa canne de la main droite. Le bras gauche est plié, la main à hauteur de poitrine. L'attitude et l'habit rappellent le Rousseau herborisant [inversé g./dr.]
Derrière le philosophe, un tronc d'arbre, auquel il s'appuie légèrement, et sur lequel est posé un livre ouvert.» (FM)
Le socle est biconique.
«Le buste de Rousseau, tourné de trois-quarts à g., habit du "citoyen de Genève", apparaît en fort relief dans un cadre ovale. Le cadre orné est surmonté d'une couronne de laurier que deux angelots ' s'appuyant de part et d'autre sur la courbe du cadre ' tiennent à bras tendu. Chacun tient en outre une trompette (celui de dr., embouchure levée, celui de g. renversée). Le cadre est entouré de volutes et de chaque côté descend une branche de laurier. Les volutes se rejoignent sous le cadre qui repose sur une tête d'ange ' la face entre deux ailes déployées ' qui tient dans ses mains des palmes.
Au-dessous un cartouche fixé par deux têtes de clous porte le nom.
Le tout est entouré d'un fond pointillé et d'un cadre rectangulaire repoussé.» (FM)
Buste de «Voltaire, tourné de trois-quarts vers la droite (crâne chauve, couronne de cheveux sur les côtés, habit ouvert). Disposition identique [à 62.1.60]» (FM)
Le sujet apparaît en fort relief dans un cadre ovale. Le cadre orné est surmonté d'une couronne de laurier que deux angelots ' s'appuyant de part et d'autre sur la courbe du cadre ' tiennent à bras tendu. Chacun tient en outre une trompette (celui de dr., embouchure levée, celui de g. renversée). Le cadre est entouré de volutes et de chaque côté descend une branche de laurier. Les volutes se rejoignent sous le cadre qui repose sur une tête d'ange ' la face entre deux ailes déployées ' qui tient dans ses mains des palmes.
Au-dessous un cartouche fixé par deux têtes de clous porte le nom.
Le tout est entouré d'un fond pointillé et d'un cadre rectangulaire repoussé.(FM)
Buste de J. J. Rousseau, profil à droite, en habit d'Arménien, bonnet avec houppe retombante.
Biscuit blanc en relief genre Wedgwood à fond bleu roi, légèrement ovale, retenu par une bague de cuivre ronde ornée. Cadre presque carré en bois épais, à dépression cupulaire, teinté en noir.
«Comme aucun numéro ne figure au verso, il s'agit, d'après les indications fournies par la manufacture et de l'avis de Roland Blaettler de l'Ariana, d'une copie relativement récente (voir correspondance e-mail)» (RK)
Avers: JO.JACOBUS | RUSSAEUS. Profil à dr., perruque frisée et habit français. Signé: MONTAGNY.F.
Revers: NATUS | GENEVAE | IN HELVETIA | AN M DCC XII | OBIIT | IN GALLIA | AN M DCC LXXVIII | SERIES NUMISMATICA | UNIVERSALIS VIRORUM ILLUSTRIUM | M DCCC XIX | DURAND EDIDIT.
Sur la tranche: MONACHII.
Cf. vente Leu n°1728 CHF 130,00
Hommage de Genève.
Avers: J.JAQUES [sic] * ROUSSEAU. Buste en toge, profil à g. Signé sous le cou: T.B.[onneton].
Revers: deux stèles ouvrent une allée de peupliers, au fond sur une colonne, buste de Rousseau; au pourtour: A J.J. ROUSSEAU PAR LE PEUPLE DE GENEVE.; à l'exergue: LE 28. DECEMBRE | L'AN 2. DE L'EGA. | 1793.
Cf. Vente Leu n°1724 CHF 160,00
Avers: JEAN JACQUES ROUSSEAU. Profil à g., perruque frisée et habit français. Signé: DUBOIS.F.
Revers: NÉ |A GENÈVE | EN M.DCC.XII. | MORT | EN M.DCC.LXXVIII. | GALERIE METALLIQUE | DES GRANDS HOMMES FRANÇAIS. | 1817.
Avers: JEAN JACQUES ROUSSEAU. Profil à g., perruque et habit français. Signé: DUBOIS.F.
Revers: NÉ |A GENÈVE | EN M.DCC.XII. | MORT | EN M.DCC.LXXVIII. | GALERIE MÉTALLIQUE | DES GRANDS HOMMES FRANÇAIS. | 1817.
1794. Transfert des cendres de Rousseau au Panthéon (refrappe).
Avers: J .JACQUES | ROUSSEAU. Profil à g., tête nue, coiffure à la romaine. Signé: R. DUMAREST F.
Revers: PANTHÉON | OUVERT A J.J. |ROUSSEAU | CONV. NATIONALE | 19 VEND. 3. AN. | R.F.U.I.
Cf. Vente Leu n°1725 CHF 55,00
1794. Transfert des cendres de Rousseau au Panthéon.
Avers: J .JACQUES | ROUSSEAU. Profil à g., tête nue, coiffure à la romaine. Signé: R. DUMAREST F.
Revers: PANTHÉON | OUVERT A J.J. |ROUSSEAU | CONV. NATIONALE | 19 VEND. 3. AN. | R.F.U.I.