Gravure taille douce, eau-forte [encadré «plutôt mal» bois b Scène allégorique d'après la maquette proposée par Jacques Argand, citoyen de Genève, en 1780 et représentant les principes d'éducation contenus dans l'«Emile». Rousseau en pied, tête nue et sans perruque, debout tourné de profil gauche, est vêtu d'une toge. D'un livre («Emile») dans la main gauche, il s'appuie sur un médaillon cassé montrant les méthodes violentes de l'ancienne école. De la droite, il tient son élève qui travaille de ses mains mais en allège les chaînes par une couronne de roses. Sur le socle, l'Opinion et ses trompes de renommée, au milieu de l'Air, de la Terre et des Mers. Elle est «le Tombeau de la Vertu chez les Hommes» mais «le Trône de la Vertu chez les Femmes».
Scène allégorique d'après la maquette proposée par Jacques Argand, citoyen de Genève, en 1780 et représentant les principes d'éducation contenus dans l'«Emile». Rousseau en pied, tête nue et sans perruque, debout tourné de profil gauche, est vêtu d'une toge. D'un livre («Emile») dans la main gauche, il s'appuie sur un médaillon cassé montrant les méthodes violentes de l'ancienne école. De la droite, il tient son élève qui travaille de ses mains mais en allège les chaînes par une couronne de roses. Sur le socle, l'Opinion et ses trompes de renommée, au milieu de l'Air, de la Terre et des Mers. Elle est «le Tombeau de la Vertu chez les Hommes» mais «le Trône de la Vertu chez les Femmes».reprod XIXe siècle de Laborde, 1780 ???
à comparer avec NIDERVILLER Groupe en biscuit : l'Education d'Emile : représentant Jean-Jacques Rousseau drapé à l'antique, tenant dans la main droite une couronne de roses retenant une chaine, la main gauche tenant un livre reposant sur un médaillon ovale à décor en bas-relief d'un maitre corrigeant son élève, à ses pieds à droite un enfant à genoux, confectionnant une luge, la base rectangulaire à fond bleu et or ornée d'une femme sur un trône, soufflant dans une trompe, personnifiant l'Opinion, deux femmes à sa droite tenant un encensoir, à sa gauche un homme écartant un élève. XVIIIe siècle, vers 1780-1793. H. 50 cm. L'horloger genevois Jacques Argand entreprend peu avant la mort de Rousseau la conception d'un monument dédié à l'auteur de l'Emile, modelé par le sculpteur Jean-François Hess en 1779, quelques mois après la mort du philosophe. Il le destine à la Bibliothèque de Genève, mais la sculpture est finalement acquise par Samuel de Constant qui l'installe dans une salle de verdure de sa propriété de Saint-Jean, avant de l'emporter à Lausanne où elle est encore attestée en 1798. En 1783, l'oeuvre est publiée dans le Mercure de France. La gravure par C. Guttenberg est accompagnée de la légende suivante : Monument erigé à Genève a J. J. Rousseau, Dedié a Robert Pigott, Ecuyer Anglais par Jacques Argand, Citoyen de cette Ville above the text Il représente allégoriquement les principes d'education contenua dans le livre d'Emile, qui brise et détruit les abus barbares de l'education Scholastique. L'Instituteur favorise les jeux, et les plaisirs de son éléve, l'environne de Chaines qu'il soutient avec des fleurs, pour que l'Enfant n'en sente pas le poids, il ne sépare point le plaisir d'avec l'instruction, il est lie à son Eleve a la maniere des Esclave en signe de l'assujetissement qu'il doit consacrer à l'enfant. Une plus grosse chaîne rampe sur le pied destal et lie l'enfant à la nature, c'est celle de la nécessité, avec laquelle il le maintient dans la seule dépendence des choses, afin qu'il ne rencontre jamais que des obstacles Physiques et que le frein qui le retient soit la force, et non l'autorité. Devant le pied d'Estal l'Opninion est représentée élevant son Trône au milieu des Airs de la Terre ed de la Mer, l'instituteur entraine son Eléve loin d'Elle et lui dit l'Opinion est le Tombeau de la Vertu chez les Hommes, la mere au contraire conduit sa fille rendre hommage a cette Reine du Monde, et lui dit: « l'Opinion est le Trône de la Vertu chez les Femmes ».
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