Gravures

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Gravure
«Portrait de Rousseau, non signé, [']. Le visage est tourné de trois-quarts vers la droite, [le] corps de profil. Rousseau porte le costume d'arménien. Le portrait est entouré d'un ovale inscrit dans un cadre de tailles horizontales. Sous le portrait dans le cadre un cartouche, maintenu par deux têtes de clous, porte, en lettres noires: Rousseau.» (FM) A comparer avec 62.1.37 (RK)
Gravure à la manière noire et eau-forte, encadrée, sous verr
Portrait de J. J. Rousseau «tourné de profil à gauche [reprenant le portrait de Taraval]. Il porte le costume d'arménien. Le portrait est placé dans un médaillon rond. Ce médaillon se détache sur un fond rectangulaire noir. Au-dessous du médaillon, dans le même cadre, et aussi à la manière noire [ ?], on voit un paysage rectangulaire représentant l'île des Peupliers avec le tombeau. Au premier plan (à g.) une femme à genoux au pied d'un arbre, avec un chien à ses côtés; (à dr.) deux vaches ' ou chèvres ' dont une est couchée.» (FM)
Gravure (en contretype) à la manière noire colorée (en bleu)
Portrait de J.-J. Rousseau «gravé à la manière noire et coloré (fond bleu) ['] représenté à mi-corps, en habit d'arménien. Le corps est tourné presque de profil à droite, le visage presque de face. Le bras gauche est replié sur la poitrine, et la main gauche se referme sur la fourrure du vêtement.» (FM) La gravure est en contretype par rapport à l'huile de Ramsay (à comparer avec 92.4.114 et 17.4.7).
Gravure, encadrée,sous verre
«Scène inspirée par le portrait de Mayer. Rousseau semble sortir d'un bâtiment qui se trouve au premier plan à droite derrière lui. Il se dirige vers la gauche en s'appuyant sur sa canne qu'il tient de la main gauche. Il est de profil, nu-tête; son tricorne est glissé sous son bras gauche. Dans la main droite il tient un bouquet de fleurs. A gauche au premier plan, un arbre. Au second plan, une étendue d'eau. La rive opposée est couverte d'arbres et de buissons, derrière lesquels apparaissent (à g.) des champs et (à dr.) un hameau dominé par quatre peupliers. Au-delà des champs, une forêt, et, à l'arrière-plan s'élève une impressionnante chaîne de montagnes. La gravure est entourée d'un trait carré. [Le titre figure] au-dessous en lettres gothiques ornées d'arabesques.» (FM) Allégorie posthume
Gravure, encadrée, sous verre
«L'estampe représente le village de Môtiers et ses environs. Le paysage correspond assez bien à la réalité. Le village de Môtiers est entouré de verdure, le clocher de l'église [du temple] le domine, les maisons le long du chemin qui mène à la cascade s'alignent vers la gauche; on distingue le torrent. Plus en arrière, tout à gauche, le château sur son escarpement; à droite, de l'autre côté de la vallée, le village de Boveresse. Le cours sinueux de l'Areuse remonte vers l'arrière-plan où apparaît le village de Fleurier au pied du Chapeau de Napoléon. A dr. de cette montagne l'ouverture vers St-Sulpice, à g. le vallon de Buttes et les monts du Jura. Au premier plan l'artiste a placé la scène de la [pseudo-]lapidation. Rousseau est debout à droite. Il porte la robe et le bonnet d'arménien. Il s'appuie sur sa canne de la main gauche. Son chien [Sultan] est à ses pieds. Rousseau est en train de faire l'aumône à un pauvre diable qui le salue, chapeau bas, et tend la main pour recevoir l'obole. Au centre, le pasteur de Montmollin, tricorne sur la tête, en robe pastorale et rabat, regarde Rousseau et pointe son index droit vers le lieu où se trouve la maison de Rousseau. Son poing gauche est menaçant. Autour de lui, un peu en contrebas, huit jeunes gens en habit et tricorne, ramassent des pierres ou sont en train de les lancer. Scène dite ' à tort -- de la «lapidation»
Gravure aquarellée, encadrée, sous verre
«Rousseau est debout, de profil, tourné vers la droite. Il s'appuie sur sa canne qu'il tient dans la main droite. C'est le "Rousseau herborisant" [inversé], son tricorne sous le bras droit; il tient un bouquet de fleurs de la main gauche. Devant lui, assise sur un tertre [au pied d'un arbre], une femme donne le sein au bébé qu'elle tient sur ses genous. Elle est tournée de trois-quarts à g. Un autre enfant arrive en courant entre elle et Rousseau. Il montre le philosophe de la droite, et regarde sa mère. Un panier de fruits est posé à côté de la femme à droite. A gauche, devant Rousseau, un agneau tète sa mère. Derrière la femme et les enfants, des arbres et un cottage forment le second plan. Tout au fond, à gauche, le Temple de la Philosophie à Ermenonville; au-dessous, le pont avec la barrière de bois, des peupliers et la maison entourée d'une palissade. La gravure n'est pas entourée d'un trait carré ['] Deux tailles de burin la limitent àdr. et à g. verticalement de haut en bas de la planche de cuivre.» (FM) Rousseau, visage tourné à droite, herborisant en face d'une mère allaitant avec, en arrière-plan, le paysage d'Ermenonville (temple de la philosophie, pont). «La scène symbolique est située dans un paysage du parc d'Ermenonville». (FM)
Gravure, encadrée,sous verre
Paysage représentant le pavillon [de musique, allongé verticalement] au sommet de l'île et quelques arbres. Rousseau se promène en habit d'arménien. Il tient des plantes à la main. Dans le lointain, le lac de Bienne, le Jolimont, et les montagnes du Jura.
Gravure aquarellée, ré-encadrée, sous verre
«Planche tirée pour les "Tableaux de la Suisse" (Laborde, Paris, 1780). On y voit la maison [dépourvue de ses volets à l'étage] qu'habita le philosophe. Devant la maison (à g.) sont entassés des pièces de bois et des fagots. Un garçonnet est assis sur un fagot, il porte un gâteau à sa bouche. Au premier plan (à dr.) Rousseau est assis sur un banc de pierre. Il s'appuie au tronc d'un arbre. Il porte la robe d'arménien, mais est coiffé d'un tricorne. Il apparaît de dos. Deux gâteaux sont posés sur le banc à côté de lui. Il en tient un troisième de la main gauche, etle présente à quatre petits garçons qui s'apprêtent à courir.» (FM)
Gravure aquarellée, encadrée, sous verre (encadrement doré)
«Scène représentant, au premier plan, le port [méridional] avec une barque. Une femme [coiffée d'un chapeau de paille] la dirige d'une rame, un enfant se penche en tendant un chapeau vers le poisson qu'une autre femme [coiffée d'un béguin], debout, en train de ramener au bout de sa ligne. Un homme assis [coiffé d'un chapeau légèrement conique] retient l'enfant. Derrière la barque, un mur, sur lequel s'avance un chien. Des [marches] descendent au bateau,et des arbres bordent le lac. Entre les arbres apparaît la maison du receveur de l'île de St Pierre.» (FM) L'image rappelle l'illustration de l'embarquement des lapins de l'ouvrage de Wagner. (RK)
Vue de l'Ile des Peupliers
Gravure aquarellée, encadrée, sous verre et sous un passe-partout. «La scène représente l'Ile des Peupliers à Ermenonville avec le [premier] tombeau de Rousseau surmonté d'une urne funéraire. [La pierre tombale est brisée] et Rousseau en sort coiffé du bonnet arménien et vêtu d'une chemise blanche. L'île [comme la rive] est peuplée de personnages (22, plus 5 dans l'eau). Un homme coiffé du bonnet phrygien -- à droite du tombeau -- et une femme -- à gauche -- élèvent une couronne de roses au-dessus de Rousseau. Un chérubin ailé (Cupidon), à genoux, l'accueille. C'est lui qui, armé d'un marteau et d'un ciseau a percé le tombeau. Si l'on s'éloigne du tombeau vers la droite, on voit: un enfant qui, du haut d'un arbre, répand des roses sur Rousseau; un couple tient une guirlande de roses; un jeune homme, l'arc de Cupidon à la main, présente une chaîne brisée; un enfant s'avance sur des échasses; un autre grimpe à un arbre et sa mère le soutient; un autre assis à terre joue avec un chien; un autre saute à la corde; un autre enfin court en vain après une colombe qui s'envole. En s'écartant du tombeau vers la gauche: deux hommes encadrent une jeune fille qui porte une corbeille de roses; deux enfants qui se battent; deux autres tirent derrière eux un tronc d'arbre qu'un troisième, nu dans l'eau, pousse; un quatrième, nu aussi, porte un bloc sur les épaules; une mère éplorée secourt son enfant qui perd pied dans l'eau; deux autres bambins se giclent; un dernier nage. Au premier plan de g. à dr.: un groupe de cinq personnes est installé sur la rive du lac -- au centre, une femme assise qui donne le sein à l'enfant qu'elle tient sur ses genoux; un homme et une femme se penchent vers eux, tandis que s'avance un enfant; la femme montre du doigt la scène du tombeau, et s'apprête à coiffer le nourrisson d'un bonnet phrygien. Un deuxième groupe est debout: un homme présente de la main la scène précédente, la femme [...] désigne d'une main le tombeau et retient de l'autre une petite fille qui voudrait s'élancer vers une barque. Celle-ci occupe tout le premier plan à droite. Un homme y accueille un garçon et une fillette, tandis qu'un petit garçon accourt en portant un bonnet phrygien au bout d'un bâton. Dans la barque, on voit de g. à dr.: un garçon qui manie une gaffe, deux enfants qui tiennent une pique où flotte un drapeau portant l'inscription "Liberation / de / Lesclavage [sic]"; deux autres enfants sont assis dans le bateau; une femme s'appuie au mât et tient la main d'un garçonnet installé sur les genoux de sa mère; à l'extrême droite, un enfant montre l'île des Peupliers. Le mât est surmonté d'un bonnet phrygien; un drapeau y est attaché qui flotte dans le vent. Un garçon installé sur la vergue brandit un bonnet phrygien. Les voiles sont roulées. Tous les hommes et quelques enfants portent le bonnet phrygien.» (FM). «Pièce très intéressante où l'artiste a groupé dans une même composition les scènes les plus populaires évoquant les divers ouvrages de Rousseau. Symboles essentiels: allaitement, hommes primitifs, hommes civilisés, Julie sauvant son enfant (amour maternel), couronnement des jeunes filles, éducation, barque révolutionnaire». (FM). «Cette pièce est on ne peut plus rare». (G1). 1794 est l'année du transfert du corps de Rousseau de l'Ile des Peupliers au Panthéon.
Gravure aquarellée
Au premier plan, étendue d'eau avec deux barques et pêcheurs. Voir le commentaire de FM dans Deux lettres: p. 120. Témoignage de Th. R. Frêne, je 6 juillet 1786: «le premier Village est Noiraigue, ['] Nous passames par Rosieres, ['] Entre ces deux Endroits se trouve dans la plaine un étang dont la profondeur est immense, à ce qu'on prétend, quoique l'étendue en soit peu considérable. ['] Entre Travers et Couvet se trouve encore dans la Plaine, où serpente d'ailleurs la Reuse, un petit étang ou Creux plein d'eau, comme entre Rosieres et Travers.» (pp. orig. 1926-1928) Le trait carré a été renforcé à la plume, mordant sur les signatures
Gravure
«Rousseau herborisant», par Mayer, gravé par J. M. Moreau le Jeune en 1779. A.P.D.R. 1779 Tourné à gauche, sur un tertre, fond neutre
Gravure
Scène de jugement, avec long texte ainsi que portrait de Voltaire, visage tourné à droite, et portrait de Rousseau, visage tourné à gauche, inspiré de Taraval/Watelet.
Gravure aquarellée, encadrée, sous verre
«Représente La Sourde» (FM)
Gravure aquarellée, encadrée, sous verre
Vue du Mont-de-Sassel (actt Chapeau de Napoléon), à l'ouest de Fleurier, très dénudé.
Gravure aquarellée, encadrée, sous verre
Confluent de l'Areuse et de la Noiraigue (FM)
Gravure
«Rouseau ['] est représenté de profil à gauche débarquant de la barque de Caron qui se trouve ['] à droite de l'estampe. Il tend la main à Socrate. A droite, on aperçoit Caron; au milieu, au premier plan, Diogène.» «Platon; Homère; Voltaire; moraliste; Diogène» (FM) Au-dessous de la légende, «au milieu de la planche, est gravé un petit cul-de-lampe. Il représente un pélican entouré de ses petits; à côté est couché, sur un monceau de livres dont l'un est ouvert, un petit génie qui lit le livre ouvert. Le toiut est posé sur des nuages. Ce cul-de-lampe est signé à gauche: Augustin de St Aubin inv., et à droite: Macret sculp.»
Gravure, encadrée, sous verre
«image inspirée par celle de Le Barbier [et] tirée de l'"Helvetischer Calender für das Jahr 1784", illustré par Gessner.» (FM)
Gravure, encadrée, sous verre
Texte de la légende: «LES DERNIERES PAROLES DE J. J.ROUSSEAU» «Ma chère femme rendez moi le service d'ouvrir la fenêtre afin que j'aie le bonheur de voir encor une fois la verdure. Comme elle est belle ! que ce jour est pur et serin ! Ô que la Nature est grande ! / Voyez ce Soleil dont il semble que l'aspect riant m'appelle: voyez vous-même cette Lumière immence; voila Dieu; oui, Dieu lui-même qui m'ouvre son sein, et qui m'invite enfin à aller goûter cette paix éternelle et inaltérable que j'avois tant désiré.. / Mort le 2 Juillet 1778. Agé de 66 ans. à Ermenonville , distant de Paris de 8 Lieux [sic].» «A.P.D.R. / A Paris chez Vilquin M.d d'Estampe, maison Egalite N.°191».
Gravure, encadrée, sous verre
Sur son image fantaisiste, Chatelet regroupe tous les éléments du décor apparaissant dans les Lettres au Maréchal de Luxembourg. «Dans son ensemble le paysage est conforme à la réalité. La cascade tombe au pied de la montagne; on dirait qu'on a repris en plus petit la gravure de la cascade elle-même ['] La grand'rue estombragée de grands arbres, comme elle l'est aujourd'hui encore. La fontaine y déverse ses "belles eaux coulantes". Mais son fût est celui de la fontaine principale de Môtiers, [']. Enfin la maison du philosophe dont devrait paraître seule la façade avec son toit à deux pans a été tournée [de 90 degrés dans le sens antihoraire] de façon à montrer la galerie dans l'alignement de la rue.» (FM. [1977] Deux lettres: 121-122).
Gravure eau-forte, encadrée, sous verre
Au milieu d'un paysage composé de rochers et d'arbres sur le bord d'un lac à gauche de la gravure, un homme et une femme, de profil à gauche, se disposent à partir. L'homme, qui est debout une canne à la main droite, a son chapeau sur la tête; il regarde légèrement en arrière la femme assise sur les rochers près de lui qui lui tient le bras gauche.
Gravure
Voltaire, en buste, de trois-quarts à gauche, sur un fauteuil. Dans un cadre rond surmonté d'une boucle avec un nœud de ruban, VOLTAIRE, en haut du cadre. Texte en-dessous sur un cartouche. Fond en grisaille, sans marge. Collé sur une feuille de papier vergé, encadrée d'un triple trait carré violet, avec un cartouche au milieu haut.
Gravure aquarellée
Lac de Bienne avec île de Saint-Pierre ? illustration coupée d'un livre
Gravure
Portrait de Rousseau (frontispice) Portrait de Rousseau (1) et suite complète de gravures (37) de Moreau-le-Jeune et Le Barbier pour l'édition des œuvres de Rousseau (Londres 1774-1783) dans une reliure du XIXe siècle avec les pages de titre de chaque tome (12): doré sur tranche; emboîtage toilé. Plats et dos conservés; ex libris: «EX MUSAEO / C. A. AND V. BALDWIN»